Le Carré de Soie fait le plein pour son premier jour

Publié le par Blog de journaliste

VILLEURBANNE. Forte affluence, hier, pour l'ouverture du pôle commercial et de loisirs. Les opérations de promotion ont attiré des visiteurs de toute l'agglomération, malgré une offre insuffisante de restauration, et des perturbations de la circulation

Lever de rideau au Carré de Soie. Hier matin, dès 9 heures, les premiers commerçants du pôle de commerces et loisirs ont actionné leurs portes coulissantes, aiguisé leurs conseils et mis en marche les tiroirs caisse. Le second espace tertiaire de l'agglomération lyonnaise s'est mis calmement en marche. Sur place, les derniers ajustements se font en direct (branchements, affichages de promotions). Le Carré arrondit ses angles, alors que les visiteurs arrivent progressivement. Glissant sur les escalators reliés au parking de trois étages, où suivant tranquillement les panneaux d'indication, le long de la rue de la Poudrette. Sur l'axe principal, ils laissent aller leur regard au fil des enseignes (9 moyennes surfaces, et 32 boutiques). Beaucoup découvrent. Sac à dos sur les épaules, Michel, 69 ans, Villeurbannais habitant le quartier du Tonkin, s'est déplacé par curiosité. « Je suis venu pour faire le tour des boutiques. Je connais le site par cœur. » Du moins, l'ancien site. Lui, a travaillé dans la chaudronnerie Manchon, et logé dans la cité Tase. « Les gens de l'hippodrome venaient faire courir les chevaux ici », raconte-t-il, en montrant un Carré de Soie en pleine ébullition à l'approche de midi. Puis, il se dirige vers le magasin d'électroménagers « Saturn », véritable attraction. Dès l'entrée du pôle, des employés, vissés sur des « Segway » (véhicules électriques à deux-roues) se font les hérauts des offres promotionnelles. Approche gagnante. Chacune des six caisses de « Saturn » compte une dizaine de clients. Beaucoup quittent le commerce avec d'énormes paquets sous le bras. Comme Boudhiat, 17 ans, avec un écran plat. Le Villeurbannais, de Croix-Luizet, est venu pour « acheter une télévision ». Histoire de faire un « coup » pour le premier jour du Carré de Soie.

Les enseignes « Jardiland » et « Castorama » trouvent aussi leur public. « Je suis venu de Décines pour acheter un truc à « Casto ». Je fais un peu de bricolage », précise Robert, 67 ans. « Avant, j'allais à la Porte des Alpes, mais là je vais revenir, c'est plus près. » Pour Patrick et Jacqueline, de Chaponost, « c'est original de voir les boutiques à l'air libre. C'est moins confiné qu'à la Part-Dieu. » Le hic ? D'importantes perturbations de la circulation, notamment sur l'avenue de Böhlen, dans l'après-midi. Autre problème : un décalage entre l'offre de restauration et la demande. A l'heure du déjeuner, les queues s'allongent devant les restaurants. Parfois, plus de 20 personnes. « Il y a trois restaurants manquants, soit 800 m2 », note Jérôme L'Hermitte, responsable de la commercialisation. Sans compter l'Hyppopotamus, aussi fermé.


Maxime Petit

Photo : M. P

 

Article publié dans Le Progrès du 02/04/2009

Publié dans Vie locale

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